Collectif Rêve Concret

Et si #confinement rimait avec découverte ?

Cette période inédite pour chacun peut être l'occasion, entre autres, de découvrir des artistes dont nous avons entendu parler mais dont nous n'avons pas encore eu l'occasion de voir les spectacles.

Le Collectif Rêve Concret - direction Mathieu Touzé vous propose de visionner ses deux spectacles actuellement en tournée…

Un garçon d'Italie, d'après Philippe Besson

Ce voyage en Italie est une belle escale mélancolique pour les amoureux d'un théâtre sobre et délicat qui explore en profondeur la dérive des sentiments. - Philippe Chevilley, Les Echos -

C'est fragile, fin, touchant. Les rythmes sont bons, les timbres joliment accordés en une sonate entêtante. - Armelle Héliot, Figaroscope -

Une réussite. - Alexis Patri, Têtu -

Les Bonnes

« Des Bonnes incandescentes. S'appuyant sur un trio de comédien(ne)s de haut vol, Mathieu Touzé porte à ébullition la pièce inclassable de Jean Genet, en explorant tous ses possibles. » Les Echos

« Le co-directeur du Théâtre 14 pousse les feux du huis-clos carcéral de Jean Genet où, pour s’extirper de la chape de plomb sociale sous laquelle elles croupissent, Claire et Solange explosent les frontières du réel. » Sceneweb

« Le co-directeur du Théâtre 14 Mathieu Touzé chauffe à blanc le huis clos pervers et subversif signé par le poète Jean Genet. Portée par un jeu de grande envergure, la mise en scène déploie les trésors d’ambiguïté de la comédie noire, dérangeante, explosive et fascinante imaginée par le dramaturge. Des Bonnes de haut vol. » La Terrasse

« Les Bonnes de Mathieu Touzé est une réussite qui enthousiasme tous les publics. C’est drôle et grinçant. » Cult.news

QUE SON NOM DEMEURE

"Ils sont cinq jeunes, deux femmes et trois hommes, sur scène et ont une heure pour raconter la vie de Jean Moulin en s’adressant directement au public. Mais le texte ne s’attache pas qu’au héros de la Résistance." Le Figaro.

"Pas de pathos ni de commémoration policée. Les acteurs, Léo Gardy, Pauline Le Meur, Thomas Dutay, Manon Guilluy, et Elie Montane ont presque l’âge des jeunes gens dont ils parlent." L'Humanité.

LAC, de Pascal Rambert

Le tandem Yuming Hey - Mathieu Touzé fait sien LAC de Pascal Rambert, série de monologues qui interroge l'individualité au sein du groupe. - Fabienne Arvers, Les Inrocks -

La pièce-poème acrobatique de Pascal Rambert est incarnée avec brio par les jeunes comédiens du Collectif Rêve Concret sous la houlette de Mathieu Touzé, singulier passeur de test - Philippe Chevilley, Les Echos -

La direction d'acteurs est ici parfaite, dans des jeux de coeur qui ne peuvent pas déplaire à Rambert. - Amélie Blaustein Niddam, Toute la Culture -

Une absence de silence, D'après Que font les rennes après Noël ? d'Olivia Rosenthal

Dans son roman, Olivia Rosenthal interroge notre rapport à la domestication sociale en le confrontant au traitement que les humains font subir aux animaux. Le spectacle cherche à agir comme un révélateur du conditionnement social en rétablissant des connexions qui ne sont plus vivantes mais qui sont pourtant vitales : l’instinct, l’intuition, l’écoute par-delà les mots, la relation à la matière, les forces qui sous-tendent les formes, la conscience du milieu, l’informulé, l’imperceptible...

Le texte d’Olivia Rosenthal est porté par Yuming Hey, comédien hors des normes qui brouille les identités. Six danseurs, en permanence au plateau, viennent construire des mondes et déployer des forces avec lui. La chorégraphie du spectacle est nourrie par les univers de ces danseurs, issus de la danse contemporaine, de la performance et du voguing, danse émancipatrice née dans la rue et les balls au sein de communautés minoritaires. La rencontre au plateau du texte d’Olivia Rosenthal et de la danse raconte cette reconquête de soi et du monde.

Une absence de silence (version italienne)

Re-création italienne pour ARTINVITA - Festival international des Abruzzes Spectacle en français et en italien

Les 3 et 4 juillet 2021 au Théâtre municipal d'Orsogna (Italie).

D'après "Que font les rennes après Noël ?" d'Olivia Rosenthal © Éditions Gallimard

Mise en scène : Mathieu Touzé Avec Yuming Hey, Jeanne Alechinsky, Laura Desideri et les vogueurs italiens Gianmarco Montesi et Emiliano Perazzini

Musique : Rebecca Meyer

Vidéo : Justine Emard

On n'est pas là pour disparaître

"On n'est pas là pour disparaître" raconte l'histoire de Monsieur T., atteint de la maladie d'Alzheimer, qui le 6 juillet 2004 poignarde sa femme de cinq coups de couteau. La voix de Monsieur T. s'entrecroise avec celles de ses proches, des médecins et de l'autrice elle-même. Ce feuilletage de discours fait résonner, en chacun de nous, l'angoisse suscitée par l'oubli et l'effacement de la mémoire. Ces bribes de dialogues saisissent sur le vif le processus de dépossession de soi-même causé par la maladie d'Alzheimer et laissent entrevoir, dans cette perte, une possibilité de se réinventer.